- décollage
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• 1847; de décoller1 ♦ Action de décoller (I). ⇒ décollement.2 ♦ Action de décoller, de quitter le sol. Décollage d'un avion. Ne pas fumer pendant le décollage. Avion à décollage vertical (Adav ).♢ (1961; d'apr. l'angl. amér. take off) Fig. Démarrage économique; fait de décoller (III, 3o). « La région du Bas-Rhône vient d'amorcer son décollage économique » (L'Entreprise, 1970).⊗ CONTR. Recollage. Atterrissage. Stagnation.Synonymes :- take-offFusée de décollageSynonymes :- fusée jatodécollagen. m.d1./d Action d'enlever (ce qui était collé).d2./d AVIAT Fait de décoller; moment où un avion décolle.|| ECON (Trad. de l'angl. take off.) Décollage économique: moment du développement d'un pays, à partir duquel on considère que celui-ci a quitté le niveau des pays sous-développés.d3./d (Haïti) Fam. Petit verre de rhum pris le matin, à jeun.⇒DÉCOLLAGE, subst. masc.A.— Action de détacher ce qui est collé. Le décollage du bois, des papiers peints :• 1. L'autre côté du papier était encore assez blanc et assez propre pour recevoir quelques lignes. L'opération difficile et minutieuse du décollage avait été commencée à la force, deux heures n'auraient pas suffi, la moitié de la journée y avait été employée la veille.BALZAC, Splendeurs et misères des courtisanes, 1847, p. 381.— P. anal. Le décollage du derme (cf. BERNANOS, M. Ouine, 1943, p. 1366) :• 2. Nos semelles font un bruit de décollage et d'enfoncement spongieux, et nos cartouches, secouées, sonnent dans nos cartouchières.BARBUSSE, Le Feu, 1916, p. 60.— Pop. [En parlant de pers. ayant vécu maritalement sans être mariées civilement ou religieusement] Action de se séparer. Des mouvements d'humeur passagers, des décollages, bientôt suivis de recollages (ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, p. 19).B.— AVIAT. Action de quitter le sol, la surface de l'eau, le pont d'envol d'un porte-avions. Un décollage difficile, décollage assisté, (avion supersonique à) décollage vertical; faciliter le décollage. Atteindre la vitesse nécessaire au décollage (GUILLEMIN, Constr., calcul et essai avions et hydrav., 1929, p. 207, 264) :• 3. Je griffonne sur un bloc-notes : « Courrier non arrivé. Est-ce faux départ? stop. Confirmez heure décollage. »— Passez-leur ça.— Bien. Je vais appeler.Et le tumulte recommence.SAINT-EXUPÉRY, Courrier Sud, 1928, p. 58.— P. métaph., ÉCON. Phase marquant le passage d'une économie du stade de la croissance à celui du développement. Les statistiques ne nous révèlent pas « un décollage, un take off, » comme le croit M. W. Rostow (PERROUX, Écon. XXe s., 1964, p. 162).Prononc. et Orth. :[
]. ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1847 « action de décoller des éléments qui adhèrent » (BALZAC, Splend. et mis., p. 381); 2. 1917 « action de prendre son envol (d'un avion) » (THAVET, L'École, Guerre aérienne, 29 mars p. 311, col. 1 d'apr. ESNAULT, Notes complétant ,,Poilu``, 1956). Dér. de décoller2; suff. -age. Fréq. abs. littér. :12.
décollage [dekɔlaʒ] n. m.ÉTYM. 1847; de 2. décoller.❖———I Action de décoller (2. Décoller, I.). ⇒ Décollement. || Le décollage d'une affiche. || Décollage soigneux, brutal (arrachage).———II (1910, in Petiot). Action de décoller (2. Décoller, III., B., 1.). || Le décollage d'un avion, d'un hélicoptère, d'une fusée. ⇒ Envol. || Avion à décollage et atterrissage courts (Adac), verticaux (Adav). || Défaillance de l'avion au décollage. || Se présenter à l'aéroport une heure avant le décollage. ⇒ Départ.♦ (1963; d'après l'angl. take off). Écon. Démarrage économique; fait de décoller (2. Décoller, III., B., 2.). || « La région du Bas-Rhône vient d'amorcer son décollage économique » (Entreprise, 27 juin 1970).❖CONTR. Recollage. — Atterrissage; appontage.
Encyclopédie Universelle. 2012.